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La lipoaspiration permet de supprimer radicalement et définitivement les surcharges de graisse localisées. Ces surcharges graisseuses localisées ne disparaissent pas, en règle générale, malgré un régime alimentaire ou l’exercice physique. Par contre, la lipoaspiration ne constitue pas une méthode d’amaigrissement et son but n’est donc pas de maîtriser le poids du patient ou de la patiente. Ainsi une lipoaspiration ne constitue pas le traitement de l’obésité. En pratique, la liposuccion WAL peut s’appliquer à un grand nombre de régions du corps : “la culotte de cheval”, mais aussi les hanches, les cuisses, les chevilles, les mollets et les bras.
La machine BODY-JET permet l’injection d’eau et d’aspiration en simultanée. Cette technique de lipoaspiration est peu traumatisante pour les tissus lymphatiques. Elle limite les souffrances physiques, permet au corps une meilleure récupération et beaucoup moins d’hématomes qu’avec la liposuccion traditionnelle. Très peu de chirurgiens esthétiques utilisent cette technologie en France. Le Docteur Nicolas Zwillinger utilise cette technique depuis 2012.
Un bilan pré-opératoire est réalisé conformément aux prescriptions. Un écho-doppler +/- une lymphoscintigraphie sont réalisés pour mesurer l’ampleur de l’œdème et la qualité du réseau veineux et lymphatique. Le médecin anesthésiste sera vu en consultation au plus tard 48h avant l’intervention, notamment en cas de facteurs de risques associés (obésité, mauvais état veineux, trouble de la coagulation…).
L’intervention se déroule sous anesthésie générale ou rachidienne. On demandera à la patiente de rester à jeun (ne rien manger ou boire) 6 heures avant l’intervention, et aucun médicament à base d’aspirine ne devra être pris les 10 jours précédents le jour de l’opération.
Le principe de la liposuccion WAL est d’introduire, à partir de petites incisions (3 à 4 millimètres), des canules mousses à bout arrondi, non tranchant, perforées à leur extrémité de plusieurs orifices. Puis intervient l’infiltration BODY-JET et l’aspiration graisseuse en simultanées.
Dans la mesure où ces cellules graisseuses n’ont pas la faculté de se re-multiplier, il n’y aura pas de récidive de cette surpopulation d’adipocytes. La quantité de graisse extraite devra bien-sûr être adaptée à la qualité de la peau sus-jacente qui constitue l’un des facteur déterminant pour la qualité du résultat.
En fin d’intervention, un compression modelante visant à limiter l’oedème post-opératoire est réalisée, le plus souvent à l’aide d’un panty adapté ou de bandes de compression.
La durée de l’intervention varie de 30 minutes à 3 heures (en moyenne 2h) en fonction du volume de graisse aspiré.
Il convient de noter que le temps nécessaire pour récupérer et de se remettre d’une lipoaspiration est proportionnel à la quantité de graisse extraite. Dans les suites opératoires, les ecchymoses (bleus) et un oedème (gonflement) apparaissent au niveau des régions traitées. Les douleurs sont variables, type courbatures. Elles peuvent être calmées à l’aide d’anti-douleurs. Une fatigue peut être ressentie les premiers jours, surtout en cas d’extraction graisseuse importante. Elle est liée surtout à l’anémie et peut être prévenue par un traitement à la base de fer en pré-opératoire (quasiment systématique). Ce traitement de fer sera également reconduit en post-opératoire.
Une activité normale pourra être reprise 15 à 20 jours après l’intervention. Là aussi en fonction de l’importance de la lipoaspiration et du type d’activité professionnelle. Les ecchymoses se résorbent dans un délai de 10 à 20 jours après l’intervention. Le port d’un vêtement de contention élastique est conseillé pendant 3 à 6 semaines. On peut prévoir une reprise de l’activité sportive 3 à 4 semaines après l’intervention. Il conviendra de ne pas exposer au soleil ou aux UV les régions du corps opérées avant au moins 3 semaines.
Il n’y a pas de modification nette de l’aspect au cours des 3 à 4 semaines, dans la mesure où il existe au début un gonflement post-opératoire des tissus opérés (oedème). Suite à l’intervention la pratique de drainages lymphatiques est conseillée, afin de faire disparaitre l’oedème plus rapidement.
C’est seulement au bout d’un mois, et après la résorption de l’oedème, que le résultat commencera à apparaître. La peau mettra environ 3 à 6 mois pour se rétracter complètement sur les nouveaux galbes et se réadapter à la nouvelle silhouette.
Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration, de traiter localement le lipoedème. Et non pas d’atteindre la perfection.
Le premier des symptômes qui diminue considérablement est la douleur du lipœdème. Il faut savoir notamment que certaines irrégularités de la peau ou un aspect « cellulitique » peuvent persister même après une liposuccion WAL parfaitement réalisée.
Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.
La liposuccion WAL est la réponse durable pour les personnes atteintes de lipœdème, mais cette technique nécessite parfois plusieurs interventions. N’hésitez pas à consulter un chirurgien esthétique pratiquant cette technique afin de savoir si cette chirurgie est possible dans votre cas.